Comparés au gigantisme gantois, les projets lillois en faveur des déplacements à vélo en ville semblent relativement modestes. Certains seront concrétisés cette année. Tour d'horizon.
Les « Vélille ». Sur le modèle des « Vélib' » parisiens, ils devraient commencer à inonder Lille et la métropole à l'automne. Le prototype construit par b'Twin a été dévoilé en décembre, et se veut surtout confortable et pratique (avec un panier à l'avant). Les mille premiers modèles arriveront en septembre, suivis de mille autres d'ici 2014. Cent dix stations leur seront consacrées dans la métropole (ainsi que 28 parkings à vélos et 884 places de stationnement). Le tarif horaire en location du « Vélille » (dont le nom est encore à l'étude) sera de 1 E.
> 8 000 vélos loués par LMCU dès 2012. Ce n'est pas du « Vélille » mais de la location longue durée. Les vélos seront pratiquement les mêmes, mais au nombre de 8 000, inscrits dans une délégation de service public liant LMCU et Transpole. Huit cents de ces modèles seront pliants et quatre cents électriques.
Les pistes cyclables. LMCU en compte 450 km (48 à Lille), mais en annonce 117 supplémentaires. Environ 600 rues vont ainsi passer en « contresens cyclable », comme certaines chaussées du Vieux-Lille. « Ces pistes permettent de mieux se voir pour éviter l'accident », soulignait, l'été dernier, Vinciane Faber, conseillère Verte à LMCU. D'ici 2020, LMCU compte multiplier la part du vélo par cinq. Par ailleurs, elle continue d'équiper les villes en arceaux de stationnement (400 par an à Lille).
> La Vélostation est ouverte à Lille-Flandres. Le 1er octobre dernier, la SNCF a libéré un vaste parking autos situé rue de Tournai pour y ouvrir une Vélostation. Co-financé par LMCU (900 000 E au total), ce garage à vélos doit permettre de développer l'intermodalité. Les utilisateurs arrivent en train et passent directement du quai à la Vélostation où ils entrent à l'aide d'un badge, prennent leur deux-roues et partent en ville (souvent rejoindre leur lieu de travail).
Quatre cents emplacements surveillés et gratuits sont réservés aux abonnés SNCF et Transpole (on comptait déjà 273 clients en janvier), auxquels s'ajoutent 158 emplacements en accès libre (il y en a dix fois plus à la gare Saint-Pieters de Gand, rappelons-le, même s'ils ne sont pas surveillés). Pour les cyclistes lillois, la Vélostation est avant tout la quasi-certitude de retrouver sa petite reine intacte, chaque matin.
Retrouvez notre vidéo comparative tournée sur les voies cyclables de Lille et Gand sur le site internet www.lavoixdunord.fr
"Publié sur lavoixdunord.fr"
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